vendredi 22 mai 2009

Montées de cols

le vélo couché souffre d'une réputation: celle de ne pas grimper....Partant du postulat que la machine ne grimpera qu'avec celui qui la pilote, je décide l'expérience....d'abord seul, je me lance depuis St Jean-de-Luz pour gravir le col de St Ignace, côté Sare. Ce versant est facile, il s'agit d'un petit col de 4 kms pas très pentu mais suffisamment pour se faire une idée sur les sensations ressenties quand on monte les pieds en haut!!!! J'effectue la montée depuis la base à un rythme volontairement bas pour accélérer sur le sommet. De cette première expérience je conclue que si la vitesse est légèrement inférieure à celle que j'avais avec un vélo droit, ma machine se comporte très bien sur l'ensemble du col. Avec de l'habitude et un peu d'entraînement, certains devraient être surpris en me voyant. J'ai eu depuis l'occasion de gravir ce même col côté ASCAIN. Plus raide mais tout aussi court (4kms), je monte sans peine entre 10 et 12 km/h: j'arrive sans fatigue excessive et cela me convient tout à fait.
Je me suis essayé sur le Col de Lizarietta, dans la même région, avec mon Club l'ASC Cyclos http://www.asccyclos.com/accueil.html. Ce col est plus long et plus difficile sans être toutefois un grand col Pyrénéen!!!. Là encore, j'ai bien grimpé, traquille, et je ne suis même pas arrivé dernier....
On ne souffre pas de la position dès que la pente n'est pas trop raide (car la relance n'a pas d'intérêt compte tenu des pentes faibles de 4 à 6%). Au contraire le rythme régulier permet au coeur de monter dans les tours sans exagération et de se maintenir sans faux rythme. Il faut travailler l'endurance. La position a son importance car on a tendance à se relever légèrement.
Voilà pour ce petit retour d'expérience et je dis à tout ceux qui croient que le vélo couché n'est pas adapté au montées qu'ils se trompent sauf si ils recherchent relances, vitesse en dans de scie et rythme cardiaque pas loin de la zone rouge

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