Il y a quelques années, il m'arrivait de me rendre chez mes parents à vélo. La question était de savoir qui allait me ramener: il fallait démonter les roues et positionner son vélo dans le coffre du véhicule pour le retour.
J'ai décidé, le week-end dernier, de partir chez mes parents et de faire le retour le lendemain de mon arrivée. Bon, vous me direz, le parcours très bucolique, plat ou en tous cas sans difficulté ne doit pas être une expédition insurmontable. C'est 140 Kms effectués en allez retour: pas un exploit pour un cycliste entraîné!!!! Sauf que moi, je ne le suis pas particulièrement. L'objectif était d'évaluer les contraintes physiques.
Pour l'aller, un plaisir intégral: des conditons exceptionnelles, le paysage, le temps. Aucune fatigue ressentie car j'ai roulé à ma main en m'arrêtant quand jai voulu. Résultat une moyenne de 27Km/h sans forcer.
Pour le retour, le lendemain, j'ai décidé d'envoyer un peu plus: 2h10 pour faire les 67 Kms retour.
Les avantages de la pratique du vélo couché sont évidentes: les courbatures de la veille sont pratiquement inexistantes et malgré le retour rapide (pour moi!) j'arrive avec un état de fraîcheur qui me fait plaisir!!!!! J'ai en effet fait ce parcours un grand nombre de fois en vélo droit et ma fatigue était bien plus grande. Le vélo couché ne permet pas les relances violentes consommatrices de calories comme sur un vélo classique: votre rythme cardique reste dans sa zone de travail et ne monte dans le rouge que sur des périodes très courtes. Vous pédalez en endurance, et la récupération est particulièrement rapide.
Voilà, ce week-end, je roule avec les membres de l'ASC CYCLO pour mon plaisir: sortie de clôture du programme montagne 2008. Je vais être confronté aux difficulté d'une croisière en pays basque. Quelsues montées et descentes en perspective que je vais aborder tranquillement pou finir par un bon repas
La suite au prochain épisode